Nous avons pris la mer le 3 janvier au petit matin comme prévu après un bref mouillage à la marina de Itaparica. Nous voila donc en train de remonter vers le Nord, objectif Joao Pessoa, Avec un vent de face de 15-20 nœuds, a la voile et au moteur, ce qui est loin d'être très confortable, car le courant et la houle font taper le bateau. Qu a cela ne tienne, on prends un ris pour plus de stabilité, et on met deux lignes a l eau. Résultat, une bonne pêche ; en une journée, pas moins de 4 prises, dont une belle daurade coryphène de plus d'un mètre, trop grosse, il faut la remettre a l eau ... le lendemain j'aurai la chance d'attraper un thon jaune, celui ci est à bonne taille pour Chef Elena, qui en fera des sushis, un tatare et quelques filets grillés ... miam, miam !
Mais la pêche ne doit pas distraire notre vigilance car la navigation dans le coin est assez compliquée surtout de nuit à cause des filets dérivants qui ne sont pas forçément allumés ou signalés, ou encore des plateformes pétrolières , qu'il faut bien identifier comme mobiles ou immobiles ... j'ai pu apercevoir la nuit quelques lueurs de torchères, c'est assez spécial, mais le cap'tain a choisi la sécurité, à savoir on prend large dans des lignes de sonde à plus de 800 m où les risques de croiser ces filets dérivants sont moindres.
Les quarts se succèdent et nous dérangeons sans arrêt les poissons volants ou bien ce sont les dauphins qui viennent nous faire une petite visite.
Nous atterrissons après quatre jours de navigation dans le Rio Paraiba, où se niche la toute petite marina de Jacaré Village, tenue par un français et bien connu des tour du mondistes francophones.Nous y passerons quatre jours, le temps de faire connaissance avec Julio, brésilien francophone, ancien skipper au long ctéria ours et qui tient la cafétéria du club; je sympathise aussi avec Alice & Théo, un jeune couple de danseurs qui cumulent les plaisirs du voyage et leur passion pour la danse, projet à l'appui, et qui campent derrière le Yacht Club. Après douche et lessive bien méritées, je prends le train avec mon co équipier Gilles direction le centre historique de Joao Pessoa, nous visitons tour à tour les nombreuses églises dont une cathédrale, et nous promenons dans les rues commerçantes très animées cette fin d'après midi, on s'est un peu trompés pour revenir à la gare, en passant par une favela, fissa !
Le lendemain, c'est jeudi 9 janvier,et je pars en excursion avec la plupart des équipages du Rallye, il pleut des trombes et nous nous arrêtons manger un morceau dans une de ces tapiocaria, où il font des galettes de tapioca fourrées au beurre et à la noix de coco, ou bien du jambon, queijo et autre frango, avis aux amateurs ! Ensuite c'est à la ville de Alagoa Grande que nous faisons stop, un théâtre, une église et nous voilà repartis en route pour visiter la distillerie de Cachaçà VOLUPIA, enfin un truc intéressant !! on déguste, on visite, on déjeune, et on reprend la route ... nouvel arrêt sur les hauteurs dans le village de Arreia ... et retour au pas de course, deux heures de minibus pour rentrer ... j'adore les excursions ... bref, ce ne fut pas une grande journée ! Un bon steack frites chez Julio après une bonne caïpirinha nous remettra d'aplomb !
On consacrera le vendredi aux derniers avitaillements (marché de Cabedelo pour le frais et supermarché pour les autres vivres), et astiquage du bateau, après Joao, l'eau c'est fini, ce sera même pour boire de l'eau de mer dessalinisée, une révision du pilote sera effectuée aussi suite à des bruits suspects, mais tout sera fin prêt pour le nouveau départ.
Cette escale à Joao Pessoa fut un peu courte, mais il y a encore deux jours de nav' pour rejoindre l'archipel de Fernando de Noronha, je ne vous en dis pas plus.
Au fait cet article est sponsorisé par mon coéquipier qui me prête gentiment son PC pour écrire, vu que le moniteur du mien est tombé en rade ... pas de photos pour Joao !
Até logo !
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