Nous commençons la journée par une halte photo à El Golfo, et sa superbe lagune verte, paysage très improbable, mais magnifique. Puis nous roulons sur une route en direction du Sud Est, qui traverse des immenses champs de lave, on sent bien qu'il a fait chaud par ici, lunaire. Nous entrons ensuite dans le Parque Nacional de Timanfaya, et le diable, son symbole. Il s'agit d'un parc naturel protégé, qui est un sorte de musée minéral en activité : cône volcaniques, cratères, mer de lave cendres, et coulées de magma pétrifié. Notre groupe prend son tour et va rentrer dans un drôle de rituel où tout le monde se met en rond, pour découvrir, baba, que les cailloux de lave atteignent 60°, c'est dingue. Puis un agent assermenté du parc en uniforme à casquette allume un cratère avec de la paille, et un autre encore provoque un geyser artificiellement, provoquant les Ooohhh! d'une foule ébahie, et suivi d'applaudissements non moins artificiels ...
Bon je shoote quand même, pas venu pour rien le Denez ! et puis je rencontre Mélanie, une française installée en Suisse, en vacances sur l'île, qui rêve de créer sa ferme et faire son fromage de chèvre !
Bon c'est l'heure de manger maintenant et nous nous arrêtons dans un petit village avec une charmante chapelle, toute simple, mais la religion du tourisme reprend ses droits, et les moutons sages et disciplinés que nous sommes, nous attablons dans ce grand réfectoire, dans une procession parfaitement orchestrée par le maître de cérémonie ...
Pas le temps de dire ouf ! , la dégustation de vin de Malvoisie n'attend pas, sympa, sans plus ; Ce qui est plus curieux en revanche, ce sont ces vignes protégées par des petits murs de pierres, contre le vent et pour permettre au sable et à l'humidité de se loger , un boulot de titan ...
C'est déjà le milieu de l'après midi, et les commentaires incessants de notre guide Stefano, ne semble pas altérer la somnolence de mes comparses de troupeau, et puis nous arrivons sur le clou du spectacle, et là, je ne rigole pas. C'est le "Jameos del Agua", qui sont des cavités souterraines se trouvant dans la commune de Haria au nord de l'île, un tube volcanique avec une cheminée naturelle, et au fond de ce trou, un petit lac avec une eau limpide où on voit plein de petits points blancs : c'est une faune unique au monde, de petits crabes/crevettes/écrevisses (on ne sait pas trop), albinos et aveugles, spécimens isolés du soleil depuis quelque 3 millénaires. C'est assez magique, je dois bien l'avouer. Et cette végétation et ce décor qui font penser à des scènes d'un James Bond, un espace piano bar et piste de danse, une piscine magnifique (faut que tu vois çà, Nico !), Un auditorium vient compléter le tableau, tout cet espace ayant été agencé par un artiste peintre local, qui se nomme César Manrique. On s'amuse comme des petits fous avec Mélanie, l'espace se prête bien à quelques mises en scènes rigolotes !
Le tour s'achève par un énième belvédère, après un autre surplombant l'île de Graciosa, pas mal, et puis c'est le retour et l'interminable tour des bergeries pour déposer les moutons !
Dur, dur le métier de reporter de tourisme ! Aujourd'hui, je vais louer un vélo, et aller voir du côté de la Punta de Papagayo, il paraît qu'il y a une belle plage, ou alors piscine, je sais pas encore ...
Hasta pronto !
4 commentaires:
Salut,
Que te dire, ben à regarder ta mine toute bronzé rien d'anormal en regardant, en se délectant que dis-je, de toutes tes magnifiques photos très colorées.
Les récits sont très détaillés, merci. Que du bonheur, un bon choix ...
Blogger est parfait pour t'accompagner.
A+
JB
Salut JB !
merci de me suivre, çà fait plaisir ! et oui, je confirme, une fois l'outil blogger en main, mais surtout une bonne connexion wifi, c'est le bon allié pour partager son périple, la suite au prochain épisode,
bon week end,
@ +
denis
Salut Denis,
Magnifiques photos grâce auxquelles on te suit dans ton périple. Paysages sauvages, lunaires. Denis en pleine forme, un bronzage à nous faire pâlir d'envie de notre nordique contrée !
Bon week-end,
Nat
Oui, tu sembles te régaler, et tu nous régales !
A+
Sylvain Hamac
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