Nous avons donc embarqué Gwénola (rencontrée à Lanzarote) à
Santa Cruz de Ténérife pour la traversée vers le Cap Vert ( nav de 850 miles ),et
avons largué les amarres le 2 novembre dernier, par un vent de NE à 25-30 nœuds
par une mer bien formée, mon premier quart se passe bien hormis un vaisseau
fantôme détecté au radar, sans conséquence, mais qui passait pas loin à un
nautique, tous feux éteints, mystère !!
Le quart de 6 à 9 fût marqué par la présence pendant près de
une heure et demie d’une joyeuse bande de dauphins, au lever du jour, c’était
chouette, rien que pour moi !
Les jours suivants sont marqués par l’envoi du Parasailor,
une sorte de spi équipé d’une aile comme les kite surfers et qui, seul, donne un
rendement assez conséquent sous les 20 nœuds de vent, au-delà, c’est pas bon,
d’ailleurs on a dû affaler d’urgence en pleine nuit, car le vent est monté …
ouf, pas de casse ni de dommage, Daniel a lançé le moteur pour finir la nuit
tranquillement.
Ah oui, çà m’apprendra, il
ne faut pas faire sécher son linge la nuit sur les filières avant, bilan
des courses : un polo et un t-shirt à la mer (la Kanakie va m'en vouloir !
Sinon de multiples attaques de poissons volants, on aurait
dit une mitrailleuse pointée sur le bimini !! certains moururent ou
presque ....
Nous arrivons à Sal par fort vent au mouillage de
Palmeira : nous sommes au Cabo Verde !
C’est un village de pêcheurs avec des plaisanciers qui
passent pour les premières formalités d’entrée et de visa, il faut se rendre à
l’aéroport tout proche en Aluguer ( taxis collectifs ).
L’article suivant va vous faire connaître le vrai
dépaysement qui m’a charmé au Cap Vert, et qui continue, du reste !
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