Voilà une bonne quinzaine de jours
que je suis entré au Brésil, et déjà tant de choses à raconter !
Après un voyage un peu fatigant
depuis le merveilleux Cap Vert, pour rejoindre Salvador, et une nuit d attente
a l’aéroport de Fortaleza, je suis bien arrivé au brésil avec un visa ok pour
90 jours.
Le contraste est saisissant compare
au Cap Vert, Salvador est une très grosse mégapole grouillant de partout.
Première nuit a la pousada Hilmar
ou j ai retrouvé mon compère Yann, et fait connaissance des moustiques locaux,
et ensuite on s est échappé vers l ile de Boipeba , après un petit voyage en
bus et ferry via Itaparica, à boipeba pas d autos, seulement 2 motos de la
policia, et des charrettes tirées par des mulets, c est praia tous les jours,
et on se nourrit très bien de mocaque de crevettes, la spécialité du coin , c
est écotourisme a fond par ici.
Nous avons ensuite quitté cette
petite île tranquille pour rejoindre Valenca en bateau et monter dans un bus
vers Lencois, avec une nuit de bus via Feria de Santana, toujours dans l’état
de Bahia, pour aller marcher dans la montagne de la Chapada Diamantina.
Une nuit de transit dans la petite pousada Natureza de Washington & Uda,
que nous avait recommandé Wendel (prononcer « ouèndéou »), un guide
local qui sert aussi d’intermédiaire.
Yann connait déjà le coin pour y
avoir été il y a huit ans. Malheureusement, c’est la saison des pluies, et nous
sommes allés dans le village de Capao, d’où partent la plupart des excursions
et randonnées, même si Lençois le permet aussi. Mais la pluie a eu raison de
nous, 2 jours d’attente dans ce village sorti de nulle part, que l’on rejoint
après une heure de bus jusque Palmeiras, puis encore une heure de piste en taxi
collectif ; Ce village a une place comme tous les villages avec son
supermarché ses cafés, ses pousadas et son marché couvert où l’on a assisté à
une Capoeira ; beaucoup de beatniks par ici, des chevelus et autres
hirsutes venus chercher ici un mode de vie alternatif, en vendant leur créations
artisanales, la barbaque c’est pas leur truc, c’est clairement estampillé
végétarien, et inutile de vous dire que çà ne sent pas que le tabac !!
Bref nous décidons de rebrousser
chemin sur Lençois pour retrouver un peu plus de confort, mais nenni, il pleut
toujours, et faire un trek à la carte sans guide n’est pas prudent, car les
rios sont en crue et les chemins trop glissants ; Nous décidons de prendre
un guide pour une journée à la carte, Mateus nous promène vers le nord, visite
de la Gruta da Fumaçà, casque vissé sur la tête, stalactites et tout le toutim,
la minute de silence dans l’obscurité, bon au moins on est à l’abri… Puis nous
crevons un pneu, mais Matéus est un pro, en dix minutes, c’est fait, mais c’est
plus prudent de réparer, le bol, une station à un km, cela nous prendra une
heure. Ensuite, à la faveur d’une éclaircie, c’est l’ascension du Morro do Pia
Inaçio, du nom d’un célèbre garimpeiros (chercheur de diamants) épris de la
fille d’un colon, qui, pour échapper à ses poursuivants a simulé se jeter dans
le vide depuis cette montagne … Paysage majestueux de canyons verdoyants,
une vue magnifique sur le Parc de la Chapada Diamantina (de la taille de la
Hollande quand même). Pour finir la journée, nous nous arrêtons sur le Rio
Mucugezinho et nous le longeons pour atteindre le Poço do Diabo (la piscine du
diable), un petit bain bien mérité dans cette eau couleur ferrugineuse, çà fait
du bien !
Retour à Lencois, et petite caïpirinha sur le stand de la
place !
Nous passons également le réveillon de Noël et nous rencontrons au stand de caïpi Alexia, un peu bretonne mais qui vit à Sao Paulo, et Karine, alsacienne vivant à Berlin ;
Nous passons également le réveillon de Noël et nous rencontrons au stand de caïpi Alexia, un peu bretonne mais qui vit à Sao Paulo, et Karine, alsacienne vivant à Berlin ;
Dans cette petite bourgade de 10000 habitants, les touristes
commencent à affluer pour les fêtes car la saison touristique démarre. Nous
avons eu de la chance de revenir à la même pousada chez Washington, pour y
admirer dans le petit salon / véranda les colibris (en brésilien « Beja-flores »,
littéralement, qui embrasse les fleurs), qui viennent boire, c’est génial à observer !
Le dernier jour nous décidons de
faire une randonnée cette fois ci avec un groupe de résidents de l’hôtel et le
facétieux Washington comme guide, cette fois c’est du gros trek, 5 heures de
marche (2 kms d’ascension et 4 kms de plat), après avoir rejoint Capao en auto
via Palmeiras (après une heure de route normale et 1 heure de piste pour
rejoindre le vale do Capao), 2 heures pour faire 70 kms … tout çà pour
atteindre le paysage vertigineux de Cachoeira do Fumaçà (cascade de fumée) ,
ben oui, elle fume aussi, tellement que avec le vent, l eau n atteint même pas
le sol. Inutile de vous dire que plein les pattes ce jour là ; mais nous
avons quand même aperçu des mokos (sorte de grosse marmotte), pleins de
lézards, des serpents mangeurs de grenouilles ; Nous sympathisons avec
Bianca & Jeroen, nos voisins de pousada, un couple néerlandais avec qui
nous dinons au resto le soir même.
La gastronomie locale n n’est pas toujours de très bon gout et nous nous rattrapons sur les italiens qui occupent la place.
La gastronomie locale n n’est pas toujours de très bon gout et nous nous rattrapons sur les italiens qui occupent la place.
Le lendemain, c’est une journée de
transit et nous prenons le bus de nuit pour rentrer à Salvador demain au petit
matin. L’épopée Bahianaise se termine presque, le temps de rentrer à Salvador
par le bus de nuit, et de récupérer nos sacs gardés chez Daniel (« Daniéou »),
un ami que Yann avait connu lors de son précédent séjour. Yann va poursuivre sa
route vers les plages du Nord de Salvador et nous nous retrouverons peut être
un peu plus tard vers Sao Luis ou Belém.
J’ai maintenant embarqué depuis 3
jours sur un nouveau bateau, le catamaran « Pudding Cat » de Alain et
sa compagne Elena, que je côtoie a chaque escale depuis Madère, avec Gilles
comme autre équipier, et l’ambiance est bonne, tout se présente bien. Nous
sommes allés voir dimanche après midi un concert
dans le quartier du Pelhourinho, des percus, de
la samba, çà a commençé à trois heures, je suis sorti à 19h30, c’était Olodum, un collectif très populaire ici à Bahia.
la samba, çà a commençé à trois heures, je suis sorti à 19h30, c’était Olodum, un collectif très populaire ici à Bahia.
En direct de Salvador en ce jour de
l’an, où le réveillon dure depuis 4 jours, de la marina, j'entends déjà le
début des concerts sur la scène de la ville basse, çà va durer jusqu'à 4 heures
du mat' ... Ici c'est un peu une mise en bouche pour le carnaval du mois
prochain... Hier soir en rentrant, j’ai vu Gilberto Gil… un petit air de bout
du monde !!!
Sur ces bonnes paroles, je vous
adresse sincèrement mes meilleurs vœux pour 2014, qu’elle soit du meilleur crû
en tous points !
Demain je reprends la mer,
« c’est pas l’homme qui prend la mer », tiens, çà me rappelle un truc
… Direction le Nord et Joao Pessoa, 4 jours de nav’, pas trop tôt, Salvador est
assez étouffante, mais tellement surprenante !
Allez à tato tout le monde, et
merci pour vos commentaires et mails, çà me fait toujours plaisir d’avoir des
news !!!
2 commentaires:
Hello Denis
Nous suivons ton petit périple qui donne bien envie.......
Passe une très bonne et heureuse année 2014
Profites en un MAX............
Bises Gaëlle et Fanch
Salut Denis,
Nous te souhaitons une très bonne année 2014.continues à nous faire rêver...
Biz Nath et Ludo
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